Un compte-rendu de Victor Weiss, chargé de projet en Israël pour Kiriat Yearim
L'ambassadeur suisse en Israël s’est rendu sur place, accompagné de sa femme et de Victor Weiss, le représentant des amis suisses de Kiriat Yearim, se faire une idée des activités sociopédagogiques qui y sont organisées.
La délégation a été reçue par Amer Alhozayel, l’adjoint au maire de la ville et chef du département de l’instruction publique, au centre culturel de Rahat. Celui-ci était fier de raconter à l’assistance l’histoire de sa ville ainsi que les plans de développement pour celle-ci. Avec plus de 60 000 habitants, la ville fondée en 1972 se distingue par une croissance fulgurante, une proportion de jeunes supérieure à 70 % et une augmentation spectaculaire des emplois dans l’industrie, ce qui a permis, au cours des dernières années, de réduire de plus de moitié le taux de chômage de plus de 30 %.
Les visiteurs ont ensuite pu se rendre dans un atelier destiné aux mères bédouines, où les jeunes femmes reçoivent des informations en matière de soins, d’éducation et de stimulation des enfants, et sont formées afin de pouvoir conseiller d’autres mères.
Après la visite, les hôtes venus de Suisse ont été invités par les fils du défunt cheik Alhozayel (voir photo), dans leur résidence. L’un d’entre eux, le cheik Ahmed, leur a présenté l’étonnante histoire de sa famille et celle des tribus bédouines de la région, une histoire que l’on peut remonter jusqu’aux débuts de l’islam.
À la fin de son récit, le cheik a révélé que deux de ses fils étaient mariés à des Suisses qu’ils avaient connues au cours de séjours prolongés dans notre petit pays. Les conversations amicales autour de mets traditionnels bédouins ont donc pu se poursuivre en partie en suisse allemand.
Photo: Dans la salle de réception de la famille du cheik (de gauche à droite) : Brigitte Alhozayel, Amer Alhozayel, Nabil Yassin, Victor Weiss, Farid Abu Gosh, Marie et Jean-Daniel Ruch, le cheik Ahmed, Yvonne et Rina Alhozayel, Ali Alhozayel et le cheik Hamad Alhozayel.
